vendredi 26 février 2010

Intelligence économique et normes financières

Intelligence Economique et normes financières... rien à voir apparemment ? Oh que si !

Dans mon livre sur la gouvernance mondiale (2006), j’expliquais par quels mécanismes l’Union européenne en était arrivée à mettre en place des normes comptables directement issues d’un organisme sis à Londres, l’IASB, et dépendant d’une fondation américaine. Il faut noter que le travail de l’IASB n’avait rien de secret et quand les entreprises et banques françaises ont découvert ces normes avec effroi, elles ne pouvaient s’en prendre qu’à leur défaut de veille. Ce qui n’a pas été le cas de toutes, loin s’en faut. Ces normes ont directement profité aux cabinets conseils en termes de formation et d’audit.

Aujourd’hui, la nouvelle Autorité des Normes Comptables créée début 2010 est chargée par le ministre de l’Economie de réfléchir et prendre sa place sur les nouvelles normes qui pourraient être proposées. C’est un début : en dehors du travail remarquable réalisé par l’AFNOR et quelques autres organisations, il est temps en France que l’on se préoccupe au plus haut niveau de l’incidence de toutes les normes internationales en cours d’élaboration, notamment dans les domaines financier, environnemental, de responsabilité sociale. En 2002, nous produisions un article dans Problèmes économiques sur la concurrence par les « normes morales ». La question n’a fait que se développer depuis...

Dans le mastère en Intelligence Economique et Management des Connaissances de SKEMA, nous sommes particulièrement attentifs à ces questions qui relèvent de l’intelligence économique internationale, c’est-à-dire de démarches discrètes et concurrentielles, pour plusieurs de leurs facettes. Nos étudiants y reçoivent une formation opérationnelle par les meilleurs experts, à la fois pour détecter et pour agir sur ces normes.

Claude Revel

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Google Buzz : La Centralisation du Partage selon Google

Le Google nouveau est arrivé, et il va buzzer ! Google Buzz est le nouveau service de Google, et la firme de MoutainView se lance dans le web social avec brio. Le service permet une agrégation des différents services 2.0 auxquels sont inscrits les utilisateurs. Pour faire encore plus simple, c'est une version améliorée de FriendFeed avec une optimisation des techniques de partages, notamment avec l'intégration de la technologie Google Wave. Réponses instantanées et mise à jour en temps réels sont donc au rendez-vous, avec un rendu des plus agréables.


L'importance de cette nouvelle plateforme peut paraître assez anodine pour la plupart des utilisateurs. Mais l'intégration de Google Buzz dans Gmail est ce que l'on apelle une Killer Feature. En effet, la barrière des "Early Adopters" risque d'être rapidement franchie, et c'est cette dernière qui a causé tant de dommage à FriendFeed dans sa conquête du grand public.


Ainsi, il s'avère désormais simple de partager avec ses contacts des nouvelles, des informations, des articles et tout cela automatiquement grâce à ce hub. Mais le plus intéressant est surement à venir. En effet, Google Buzz permet de cibler ses mise à jour en fonction de groupes de contacts, et nous avons la possibilité d'être notifié par mail des nouveaux commentaire, et d'y répondre directement via Gmail grâce à un module intégré. Ces synergies entre les services Google créent réellement du sens et rendent Google Buzz compétitif.


Avec la future intégration de Google Buzz dans la suite Google Apps, les collaborateurs d'une entreprise pourront échanger via ce média et pourront cibler les destinataires pour plus d'efficience. La stratégie de la firme est donc assez claire : centraliser les usages autour de sa plateforme qui rencontre le plus de succès (Gmail), rendre l'expérience utilisateur plus riche et le partage plus intuitif avec de multiples fonctionnalités.


Et en moins de 24 heures, Gbuzz reçoit une critique très favorable, et les usages suivent. Avec tout ces outils de partage, il aussi falloir trouver du temps pour travailler !


En savoir plus :

Hugo Amsellem

jeudi 25 février 2010

Quelle Intelligence Économique pour les professionnels de la finance?

L'utilité de l'Intelligence Économique au sein de l'entreprise est aujourd'hui une chose avérée. Il serait inconsistant de vouloir nier cette multi discipline qui a depuis, parcouru du chemin en France ainsi qu'à l'échelle internationale, et qui s'est révélée être une des pratiques incontournables de gestion des nouvelles organisations.

Dans un contexte économique morose, complexe et marqué par une crise structuro - économico financière sans précédent, il serait intéressant de s'interroger sur les apports qu'offre l'Intelligence Économique aux professionnels des marchés bancaires et financiers afin d'anticiper les périodes récessives, mais surtout, quel est son rôle à jouer pour renouer avec la reprise sans pour autant tomber dans les excès de la spéculation, qui sont les prémices de la formation d'une crise.

1- Les apports de l'IE à l'instant t-1 et t (Collecte, Traitement et Diffusion de l'information):
  • L'intelligence des marchés financiers: Tout décideur a besoin d'une information à valeur ajoutée pour décider puis pour agir. Par conséquent, un trader, acteur financier parmi d'autres, qui opère dans une salle de marché, doit disposer de la bonne information au bon moment afin de prendre la meilleure décision possible, tout en sachant qu'il n'existe pas de certitudes sur les marchés. Il faut apprendre à composer avec le risque.
  • La gestion des risques, de manière générale, doit être appliquée par les banques et les assurances afin d'analyser les crédits à octroyer, et d'étudier les dossiers de financement. De plus en plus cette fois-ci, l'accent est mis sur la solvabilité des emprunteurs afin d'éviter un scénario catastrophe comme nous l'a rappelé la crise des subprimes.
  • Le risque pays permet d'étudier la situation économique, financière, sociale et politique d'un pays à travers son aspect géographique. La situation est décryptée de manière très précise afin d'émettre des signaux faibles et lourds en direction des investisseurs désireux de s'implanter à l'étranger. Les informations collectées, traitées, analysées puis diffusées sont à la base des décisions des investisseurs institutionnels et privés.
  • Public Affairs ou Relations Publiques, est une fonction stratégique pour les institutions et organismes bancaires et financiers. En effet, les marchés financiers sont très volatils et se montrent très réceptifs aux informations émises et reçues de la part des acteurs du marché. C'est la raison pour laquelle des rumeurs de démission du PDG d'un grand groupe, de délits d'initiés, de fraude, etc..., doivent vite être éteintes ou démenties afin de ne pas provoquer de panique sur les marchés.
  • la rétrospective (t-1): connaître le passé, pour saisir le présent et maîtriser l'avenir. Les bilans conjoncturels des années précédentes doivent être analysés afin d'appréhender le présent et de mieux préparer l'avenir.

2- les apports de l'IE à l'instant t+1 (Construction et Anticipation)
  • La prospective permet de mettre en place des scenarii d'évolutions possibles afin de les étudier minutieusement pour mieux les comprendre, et donc de mieux les envisager, s'ils venaient à se concrétiser.

Il faut donc que les professionnels de la finance s'efforcent de trouver un juste équilibre entre ces composantes de l'Intelligence Économique, afin de retarder l'échéance des bulles spéculatives, qui ne sauraient disparaître quelle que soit la situation, car elles s'inscrivent dans un système itératif, autoentretenu et probable, mais dont les conséquences peuvent être maitrisées.

Il convient de préciser également que l'Intelligence Économique intervient surtout en amont de l'ensemble des disciplines évoquées ci-dessus.

Youssef Benkirane

vendredi 12 février 2010

"Intelligence Economique: les pratiques de l'entreprise durable" par Claude Revel le 13 Février 2010 - Salon SMBG

Si vous souhaitez réaliser une formation Bac+5/+6 en intelligence économique ou tout simplement si vous êtes intéressé(e)s par ce domaine, nous vous invitons à assister à une conférence intitulée "Intelligence Economique: les pratiques de l'entreprise durable" par Claude Revel, Responsable Scientifique du MS IEMC (MS intelligence économique et management des connaissances), à 11h00 ce samedi 13 février 2010 à l'occasion du salon SMBG des meilleurs masters et 3e cycles (Espace Paris Est - Palais des Congrès - à Montreuil).

Comme annoncé dans ce billet, vous pourrez ensuite venir vous renseigner sur la formation sur notre stand.

Compte rendu des 3e Assises de l'Intelligence Economique

Le thème de ces 3e Assisses de l'Intelligence Economique était "Quels profils pour quels besoins ?" (1). En attendant le compte-rendu officiel de l'IGPDE, nous pouvons d'ores et déjà dégager deux points essentiels de ces Assisses. Le premier, positif, est que l'IE a trouvé sa place en tant que politique publique. Tant l'Etat que les entreprises commencent à lui accorder l'intérêt qu'elle mérite. Le second point est moins enthousiaste, nous constatons en effet que nos entreprises assimilent encore trop souvent l'intelligence économique à de la veille, l'étendant quelques fois à la protection des informations. Les dimensions d'anticipation et d'influence sont les grandes oubliées de ces Assises.

La première table ronde a insisté sur le fait que le système de formation à l'IE doit être axé sur la maîtrise de l'information, les étudiants devant être capable de délivrer une information analysée avec pertinence et non seulement des données brutes.

La deuxième table ronde a, quant à elle, souligné que l'IE ne constitue pas une discipline à part entière, et qu'elle doit par conséquent se greffer sur une formation initiale reconnue. La nécessité d'arrêter d'opposer outils et méthodes a été à juste titre mentionnée, puisque celles-ci découlent de l'utilisation de ceux-là, qui varient en fonction des premières. Certains conseils (dont le bon sens n'est pas remis en cause mais qui demeurent cependant réducteurs) ont également été évoquée pour améliorer la formation en IE : travailler à partir de cas réels mettant en évidence les causes d'échecs (nous ajouterons d'ailleurs les causes de réussites) du développement des entreprises, développer des processus de collecte, d'analyse et d'interprétation des informations capables de s'intégrer aux entreprises, et travailler sur le savoir-être lors d'exercices de mise en situation afin de privilégier le travail collaboratif.

La troisième table ronde a témoigné du manque de crédit qu'accordent les entreprises aux formations en intelligence économique, nous permettant clairement de constater que les jeunes diplômés en intelligence économique (IE) demeurent cantonnés à des tâches de veille. Les intervenants ont également mis en exergue l'importance de certaines qualités humaines que possèdent (ou à défaut devraient posséder) les jeunes diplômés en IE, telles que l'éthique, l'intégrité et l'empathie.

Enfin la quatrième table ronde a rappelé le rôle essentiel des ressources humaines dans l'intégration des diplômés en IE ; il faut identifier les profils des candidats à l'embauche et traduire les réflexions stratégiques de l'entreprise dans un référentiel pour l'emploi, de manière à établir une politique de ressources humaines efficace. Il faut par conséquent sensibiliser les dirigeants des entreprises à l'IE afin de leur permettre de mieux cerner ce que peuvent leur apporter les diplômés de cette discipline en termes d'avantage concurrentiel et de compétitivité. En fin de compte il a semblé difficile pour les intervenants de nous faire partager une conception commune de ce qu'est et ce que permet un diplômé en IE, ce qui est d'autant plus dommage que le Mastère spécialisé Intelligence Economique et Management des Connaissances de SKEMA Business School (ESC Lille et CERAM) a quant à lui une conception clairement définie du sujet et délivre de jeunes diplômés en avance sur le marché.

Le constat est sans appel : il existe une véritable demande en IE mais celle-ci manque encore de maturité. Néanmoins, et comme en témoigne le nombre en forte augmentation de participants à ces assises, nous sommes sur la bonne voie, et la France réalise de réels progrès en la matière. Il est cependant dommage que ces Assises n'aient pas été davantage médiatisées. Attendons la parution du compte-rendu officiel en espérant qu'il sera remédié à cet écueil. Quoi qu'il en soit il faut continuer à promouvoir cette discipline, encore jeune en France, mais pourtant indispensable pour assurer la compétitivité de nos entreprises, petites et grandes, dans un contexte aujourd'hui international.

(1) Site de l'IGPDE

Aline Goletto

jeudi 11 février 2010

MS Intelligence Economique et Management des Connaissances au salon SMBG

Aux 3èmes Assises pour la Formation en intelligence économique (IE) tenues le 14 décembre dernier au ministère de l’Économie et des Finances à Bercy, nos étudiants du Mastère Spécialisé Intelligence Economique et Management des Connaissances de SKEMA Business School, invités à participer et à rédiger des synthèses des tables rondes, ont été frappés par un paradoxe : l’extrême besoin d’IE manifesté par les employeurs présents et leur méconnaissance des formations existantes (update 12 février: voir le compte rendu sur le blog "intelligence économique et management des connaissances").

A SKEMA, nous avons constaté que les entreprises et organisations (fédérations professionnelles, services de l’Etat..) qui ont goûté à l’IE y reviennent toujours. Le besoin est donc là. Il faut aujourd’hui le faire s’exprimer. C’est pourquoi la Direction du MS entretient et développe ses relations avec les responsables économiques, au sein du nouveau pôle Intelligence Economique créé sur le Campus Paris. Par exemple, nos intervenants et partenaires comptent des représentants de secteurs économiques variés : pharmacie, aéronautique, luxe, assurances, agro-alimentaire, technologies de l’information… et des services de l’Etat compétents pour soutenir les entreprises. Par exemple aussi, nous travaillons avec les Conseillers du Commerce extérieur de la France, responsables d’entreprises tournés vers l’international en France et à l’étranger.

Notre but est de délivrer une formation complète, pertinente, indémodable, qui permettra à nos étudiants de valoriser leur formation pré-existante ou (plus difficile mais pas infaisable) de plonger directement dans le bouillon de l’IE !

Étudiants, cadres ou dirigeants, si vous êtes intéressés par la réalisation d'une formation de haut niveau en IE (formation labellisée par la Conférence des Grandes Écoles, avec sortie à Bac+6), n'hésitez pas à venir nous rendre visite au salon SMBG des meilleurs masters et 3e cycles, ce samedi 11 février 2010 à l'Espace Paris Est - Palais des Congrès - à Montreuil.

Claude Revel

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mercredi 10 février 2010

L'intelligence des risques: soutien ou moteur de l'innovation? Repenser le principe de précaution

Le mardi 2 février 2010, François Ewald a présenté l'étude "Aux risques d'innover. Les entreprises face au principe de précaution" dans le cadre des réflexions du soir de l'institut Diderot.

Le principe de précaution, notion galvaudée, souvent mal comprise, fait actuellement l'objet d'une évaluation de sa mise en oeuvre par le Comité d'évaluation et de contrôle de l'Assemblée Nationale. Cette évaluation a été décidée par le Président Accoyer fin octobre 2009 et sera adoptée au cours du second trimestre 2010.

De ces débats, il apparaît, entre autres et à mon sens, plusieurs perspectives et interrogations aux entreprises pour mieux composer avec le principe de précaution à l'avenir:

1) Comme à la RATP, la première mesure à prendre par les entreprises peut être de créer un poste de risk manager, fonction largement absente des organigrammes, même des plus grandes entreprises du pays.

2) Plutôt que de travailler en réaction à la dénonciation des risques potentiels que la société voit en certains produits, agir plus en amont avant de mettre une innovation sur le marché et agir sur la perception des risques, leur acceptance par les citoyens, serait une possibilité pour intégrer de façon plus intelligente le principe de précaution.

3) François Ewald s'est montré assez critique envers le déplacement du pouvoir de décision vers les sciences humaines aux dépens des sciences dures, mais, au risque d'être utopique, un principe de précaution décomplexé n'implique-t-il pas que les innovations se fassent d'après l'observation des attentes de la société, dans une démarche bottom-up, plutôt que en "push" par les scientifiques comme c'est le cas des entreprises traditionnelles? C'est une autre façon de penser le business, certes, mais l'Humain serait au centre et le consensus serait plus présent.

Sources: Comité d'évaluation et de contrôle de l'Assemblée Nationale, voeux du Président Accoyer, Institut de l'entreprise.

François Vidal Castel

Pratiques de coopétition dans le secteur automobile

C’est parce que nous sommes dans un environnement économique mondialisé hyper compétitif que les notions de concurrence et de coopération sont à présent dépassées et qu’est apparu le concept de coopétition (Adam M Brandenburger et Barry J.Nalebuff 1996).

Dans le secteur automobile, les exemples de coopération entre constructeurs en compétition, c'est-à-dire de coopétition, ce sont multipliés avec succès depuis de nombreuses années : les Citroën Saxo apparue en 1996 avaient de nombreuses pièces mécaniques communes avec les Peugeot 106 de la même époque, on se souviendra aussi que la Seat Léon de 2000 fut présenté comme un clone de la Volkswagen Golf dont elle hérité du châssis et du moteur : c’était une golf recarrossé ! En 2010, les exemples de ce genre ce sont multiplier avec succès, le groupe Volkswagen étant à mon avis le meilleur exemple de coopétition entre marques appartenant au même groupe. Mais il faut aussi se souvenir de la société Sevel s.p.a conjointement créée par PSA Peugeot Citroën et Fiat Auto en 1978 : spécialisée dans la production de monospaces et d’utilitaires elle aura fait date dans le monde du secteur automobile en ce qui concerne la coopétition, un même véhicule (à 95 % identique) à été vendu sous 4 étiquettes différentes : Citroën Evasion + Peugeot 806 + Fiat Ulysse + Lancia Zeta.

En fait cette coopétition du secteur automobile au sens large à plusieurs facettes. En effet, lorsque l’on parle de développement produit, c’est verticalement qu’il y coopétition : les manufacturiers d’équipement d’origine peuvent travailler ensemble avec le même fournisseur tout en ayant des projets de développent produits différents car ceux-ci sont développés séparément d’un point de vu organisationnel. Lorsqu’un fournisseur travaille en même temps pour différents manufacturiers d’origine, le travail s’effectue en « chambres séparées » ce qui permet non seulement de protéger le droit de propriété intellectuelle des parties mais aussi de créer des solutions spécifique pour chacun des manufacturiers d’équipement d’origine. Il faut garder à l’esprit qu’en même temps les manufacturiers contribuent au développement d’un cœur de compétence chez le sous traitant en question notamment parce qu’ils permettent à certaines informations des projets de « transpirer » vers la base de donnés du sous traitant. Dans ce cas précis la coopétition est avantageuse pour les deux partis.

En termes stratégiques, la finalité de la coopétition est de faire progresser sa position concurrentielle au sein de son secteur (ici l’automobile) d’affaire à travers ce qu’il est convenu d’appeler des partenariats : on parle bien ici d’un avantage concurrentiel qui est sensé être durable. Selon Moore (1996) l’automobile est un des écosystèmes d’affaires privilégié de coopétition et ceci est lié aux évolutions récentes de l’information : la « coévolution » est devenue une nécessité pour pouvoir évoluer sous la forme d’une communauté stratégique. Aussi, si l’on se réfère à Guegen et Torrès et leurs points d’identification des caractéristiques des écosystèmes d’affaires, Volkswagen AG (Volkswagen, Audi, Seat, Skoda) est représentatif d’une coopétition qui à réussi et qui continue de réussir.

Gageons qu’à l’avenir les pratiques de coopétition du secteur automobile sont amenées à ce multiplier en ces temps de crise et de bouleversement du secteur qui profite malgré tout du fait que nous sommes à l’aire de l’économie de la connaissance, ce qui impacte directement les possibilités de coopétition.

Fabrice Maloney

Sources/en savoir plus:

L’iPhone va bientôt servir de billet de train

Une nouvelle application mobile est née: le développement de billets de train de la SNCF sur iPhone . Bientôt, nous pourrons voyager au sein du réseau SNCF sans billet et sans avoir à imprimer notre billet grâce à l'application "Horaires & Résa". Depuis novembre 2009, l'entreprise dispose d'une application iPhone " SNCF Direct" permettant de consulter les horaires.

"Nous lancerons fin février ou début mars 2010 une deuxième version de l'application pour iPhone. Il sera alors possible de réserver et d'acheter son billet de train en bénéficiant d'un plus grand nombre de tarifs. Mais surtout de recevoir un code-barres qui servira de billet de train", annonce Pierre Alzon, directeur général adjoint de voyage-sncf.com. "Il faudra présenter le code-barres au contrôleur et une pièce d'identité", ajoute le responsable du site de la filiale de la SNCF.

Par ailleurs, cette application devrait être applicable à d'autres mobiles. Néanmoins, l'iPhone lance chaque jour de nombreuses applications. Il se peut donc que cette nouvelle application passe inaperçue.

Cette application devrait répondre à la nouvelle tendance "écolo" des consommateurs puisque grâce à cette petite révolution, l'impression de papiers devrait diminuer sensiblement. Par ailleurs, aux dires de certains analystes l'iPhone emcombrerait les réseaux mobiles.

Une question se pose alors, devons-nous continuer d'utiliser l'iPhone qui réunit toutes les possibilités inimaginables grâce à des milliers d'applications ou devrions-nous développer de nouvelles technologies qui accèléreraient les flux d'informations (conversations mobiles mais aussi meilleur débit internet)? Quoiqu'il en soit la technologie a de nombreux progrès à faire pour améliorer le débit de flux d'information.

Corinne Da Silva

Sources:

mardi 9 février 2010

Internet, nouveau marché rémunérateur

Internet offre de nombreuses possibilités dont celle de miser sur des personnes. En effet, récemment, on a vu des internautes investir sur des artistes comme Grégoire. Ce chanteur ayant eu un succès considérable auprès du grand public, a été financé en partie par des internautes. Aujourd’hui, les internautes peuvent investir sur des films mais aussi, des sportifs.

MyMajorCompany créée deux ans auparavant est un site qui permet d'investir sur de jeunes talents de la chanson comme Grégoire. Le financement privé est en forte croissance. Récemment un site web tennis-angels.com a été créé. Ce site aide des joueurs de tennis qui stagnent dans les derniers rangs du classement qui n’ont pas assez de moyens pour la plupart pour pour financer leur préparation. Par ailleurs, suite au succès de MyMajorCompany, de nouvelles entreprises ont surfé sur le même créneau comme KissKiss BankBank.

Désormais, toute personne disposant de vingt euros minimum pourra parrainer un tennisman. Si le tennisman parrainé atteint la barre du top 100 du classement, la personne pourra gagner de l’argent dans certains cas, car les sponsors recevront chaque année 30% des gains en tournoi du sportif au cours de la période d’accompagnement.

Les fans de sport pourront ainsi devenir le parrain d'un tennisman pour un montant minimum de vingt euros. Un pari qui peut s'avérer payant si le jeune prodige franchit la barre du top 100 du classement. Car au cours de la période d'accompagnement, les sponsors recevront chaque année 30 % des gains en tournoi du sportif. De plus, les tennismans pourront se faire connaître du grand public.

Le nom tennis-angels.com nous renvoie vers les business Angels. Les Business Angels sont connus, notamment à la Silicon Valley. Les Business Angels sont de riches investisseurs privés qui investissent dans des start-up.

Autre filon, celui du financement privé sur internet des films. Ainsi, Touscoprod.com propose de financer des films. En échange, les internautes peuvent assister au tournage et donner leurs avis sur certaines décisions artistiques (casting, scènes, affiche, photos, etc.). Au bout de 3 ans, les internautes reçoivent 80% des bénéfices encaissés.

L’émergence de ces entreprises permet d’affirmer que nous allons vers un internet qui favorise les échanges monétaires. Internet devient petit à petit une autre alternative aux placements en bourse. L’internet s’avère être non seulement de plus en plus accessible à tous mais aussi, rémunérateur.

Corinne Da Silva

Sources :
  • tennis-angels.com
  • Article « L'internaute, un investisseur de plus en plus prisé » par Marion Brunet sur le lefigaro.fr (24/11/2009)

Google, une entreprise modèle en termes de Knowledge Management.

Le Knowledge Management appellé en français Gestion des Connaissances, est un ensemble de méthodes, des techniques et des initiatives favorisant le partage des connaissances.

Google est une entreprise innovante dont la moyenne d’âge des employés avoisine les 30 ans et provenant de plus de 40 nationalités différentes. Cette entreprise est un exemple en termes de diversité culturelle. Cette entreprise a su évoluer dans un contexte de mondialisation et par conséquent, très concurrentiel. Mais qu’est-ce qui explique le succès de cette entreprise ? Nous pouvons en partie répondre à cette question par l’utilisation du Knowledge Management au sein de cette entreprise qui lui permet d’innover considérablement.

Le Knowledge Management permet de favoriser le partage d’information au sein d’une structure. L’application du Knowledge Management au sein de Google se fait par divers canaux :
  • Open Space et confort des employés : Tout est fait pour que les informations, les idées émergent et soient partagées. Ainsi, l’Open Space favorise l’échange et le décor des pièces favorise l’émergence d’idées et tout ceci, dans une bonne ambiance générale.
  • Un univers "enfantin" : en effet, non seulement certains espaces sont renommés mais en plus, l’entreprise a instauré des rampes et des toboggans pour que les employés s’y sentent bien.
  • L’instauration à chaque étage d’une mini cafétéria offrant gratuitement des fruits frais, des gâteaux et des boissons. Par ailleurs, les employés peuvent prendre plusieurs pauses plus ou moins longues pour réfléchir à de nouvelles idées. De plus, les employés peuvent choisirent le type d’alimentation qu’il souhaite (brasserie, luxe, etc.)
  • La stratégie du bien-être de ses employés : choix du nombre et du type d’écran (PC, Mac, Linux), salle de jeux avec baby-foot, posters géants des Beatles, salles de massage, coiffeur (pour lesquels les employés doivent payer une petite somme), garderie pour les enfants, gym, sauna, pièces de relaxation avec musique douce et aquariums... Les employés peuvent même emmener leurs animaux domestiques.L’objectif principal de Google est d’innover «Tout est fait pour encourager les employés à rester dans l'entreprise», selon Mathias Gref. Il ajoute que «la philantropie de Google, ce sont des conneries. Bien entendu, nous cherchons à gagner de l'argent. Mais cet argent nous permet de nous concentrer sur l'innovation. La monétisation n'est jamais le but premier.»
Cette stratégie s’est avérée être payante puisqu’aujourd’hui, Google est utilisé par quasiment tous les internautes et l’entreprise est très innovante. Pour preuve, chaque jour, on peut voir de nouvelles fonctions de l’outil sur Google labs. Par ailleurs, la plupart des employés n’envisage pas de quitter l’entreprise.Cette entreprise est l’exemple quasi parfait en matière de Knowledge Management.

Corinne Da Silva

Sources/en savoir plus :