jeudi 29 avril 2010
Changement d'adresse pour le blog Intelligence Economique et Management des Connaissances
Vous pouvez désormais nous retrouver à l'adresse:
samedi 24 avril 2010
Moteurs de recherche et Protection des données personnelles
C’est ainsi que le 19 janvier 2010, Reese Solberg, Privacy Manager pour le moteur Bing de Microsoft, annonçait dans un communiqué de presse que d'ici 12 à 18 mois, les données personnelles récupérées par le moteur seront supprimées après 6 mois de conservation au lieu de 18 mois actuellement.
Concernant Google, les adresses IP sont rendues anonymes au bout de 9 mois, mais les cookies sont conservés pendant 18 mois. Il semble qu’il ne soit pas prévu de réduction plus importante du délai de conservation des données pour ce moteur.
Quant à Yahoo!, les données personnelles actuellement conservées 13 mois devraient voir leur délai de rétention réduit à 3 mois d’ici mi-2010.
Les informations récupérées par les moteurs de recherche portent sur la navigation des internautes : cookies, balises web, requêtes de recherche web, date et heure de la recherche, liens consultés ; ainsi que sur le système utilisé par l’internaute : adresse IP, système d’exploitation, version et langue du navigateur, etc.
Les moteurs commencent donc à se conformer aux recommandations du G29, avec une mise en place plus ou moins tardive en fonction des agents de recherche. Il faut dire que la réduction du délai d’exploitation des données commerciales leur imposera un coup financier non négligeable, ce qui explique leur lenteur à agir dans le sens voulu par le G29.
Cynthia Nivet
Sources / Pour aller plus loin :
Groupe de travail G29 sur la protection des données (site de la Commission européenne)
Commission Nationale de l'Informatique et des Libertés (CNIL)
Communiqué Solberg (19 janvier 2010)
Yahoo!
Bing
vendredi 16 avril 2010
Vidéo de la conférence intelligence économique "Main Basse sur l'Occident: IE ou fiction ?" 26 mars 2010
Devant un public attentif, les deux intervenants se sont employés à extraire de ce thriller captivant des réponses à des problématiques d’une actualité brûlante. Loin des idées reçues, il est ainsi apparu que la Chine réussit bien plus par une vision globale et une anticipation des enjeux mondiaux, par une connaissance fine de nos approches occidentales de l’avenir et … par la lecture attentive de nos publications scientifiques, que par l’espionnage massif dont on la taxe systématiquement.
On retiendra aussi quelques phrases clés pour notre propre action : « pour réussir une politique d’intelligence économique il faut d’abord savoir ce que l’on veut », ou « aujourd’hui, dans la compétition mondiale, il ne faut pas astiquer nos baïonnettes mais nos intelligences et notre curiosité » ou encore « il y a une véritable gouvernance bilatérale à mettre en place dans les relations franco-chinoises ».
Les questions des participants ont succédé à celles de Pascal Junghans, permettant aux deux orateurs de préciser leur pensée concernant l’intelligence économique française et européenne.
Vous pouvez visualiser la vidéo de cette conférence directement ci-dessous ou sur le compte compte Dailymotion de SKEMA Expert. Des photos sont également disponibles ici.
Pour être informés de nos prochains évènements, nous vous invitons à continuer à consulter notre blog et/ou:
- le site skemaexpert.net et sa section d'actualités du pôle Intelligence Economique
- le twitter du pôle Intelligence Economique de SKEMA.
Main Basse sur l'Occident - IE ou fiction ? Partie 1
Main Basse sur l'Occident - IE ou fiction ? Partie 2
Main Basse sur l'Occident - IE ou fiction ? Partie 3
Main Basse sur l'Occident - IE ou fiction ? Partie 4
dimanche 21 mars 2010
Clôture des inscriptions à la conférence intelligence économique du 26 mars 2010
N'oubliez pas de suivre nos actualités sur notre blog, via notre flux RSS ou sur Twitter afin de vous inscrire parmi les premiers et d'être certains de bénéficier d'un accès à notre prochaine conférence.
vendredi 5 mars 2010
Conférence Intelligence Economique - 26 mars 2010 - B. Besson et P. Junghans
Plus d'informations et liens:
- Présentation de la conférence interview
- Inscriptions en ligne
- Présentation du mastère spécialisé en Intelligence Economique et Management des Connaissances de SKEMA. Profitez de l'évènement pour venir discuter avec l'équipe du MS IEMC.
jeudi 4 mars 2010
La Chinamérique, un couple contre-nature?
Aujourd'hui parait « La Chinamérique, un couple contre-nature? Regards croisés sur le nouvel ordre mondial ».
Cet ouvrage chez Eyrolles (Editions d’Organisation), sous la direction de Jean-Louis Chambon, propose une analyse multifacettes du Cercle Turgot, par des économistes (Michel Aglietta, Nicolas Bouzou, Philippe Dessertine, Jacques Mistral, Christian Saint-Etienne…), des financiers (Jacques-Henri David, André Lévy-Lang, Vivien Lévy-Garboua, François Meunier, William Nahum…), des consultants (jean-Luc Decornoy, Hervé Séryex…) et d’autres grands experts comme Claude Revel, notamment responsable scientifique du mastère intelligence économique et management des connaissances de SKEMA (auteur du chapitre 1 de la partie géopolitique: « L’ordre mondial du XXIè siècle en question »).
Présentation par l'Editeur:
"Regards croisés sur le nouvel ordre mondial. "Les relations entre la Chine et les Etats-Unis vont façonner le XXIe siècle": par cette déclaration, Barack Obama annonçait-il un "pacte faustien", prix à payer pour sortir de la grande crise mondiale ? La décennie qui vient de s'achever a mis au jour les liens puissants et apparemment contre-nature qu'ont tissé ces deux pays dans les domaines économiques, financiers et monétaires, créant de facto une forme de solidarité et d'interdépendance sans précédent. Etats-Unis et Chine sont-ils en passe, en vertu d'un principe de réalité, de construire durablement des logiques de coopération ? Au point de se partager un directoire mondial, sous la forme d'une nouvelle hyper-puissance: la Chinamérique? Les experts du Cercle Turgot passent au crible les aspects géopolitiques, les mythes et les réalités de la situation des deux partenaires. En analysant dans le détail cette hypothèse d'une Chinamérique, les alternatives possibles, les risques et les bénéfices potentiels dont elle est porteuse, ils dessinent les contours du "monde d'après" ".
Source Eyrolles.
A noter que Claude Revel a également récemment contribué (sortie en janvier 2010) à un ouvrage sur une thématique très proche (pour ne pas dire faisant partie intégrante) de l'intelligence économique: « Ethique et Développement Durable » (Editions L’Harmattan - détail ici (pdf)), synthèse du séminaire de réflexion du 6 mars 2009 de l’IFORE, sur le sujet « Vers une gouvernance éthique mondiale ? Quelle échelle de décision pour un développement durable ? ».
Liens/Pour en savoir plus
- Article d'origine "Chinamérique: nouvel ouvrage en Intelligence Economique" sur olivierpommeret.com
- Se procurer:
- Pages wikipedia de:
- Site de l'IFORE
- Annonce de "Ethique et développement durable" sur le site de l'IFORE
- Page du mastère spécialisé en intelligence économique et management des connaissances de SKEMA Business School.
vendredi 26 février 2010
Intelligence économique et normes financières
Dans mon livre sur la gouvernance mondiale (2006), j’expliquais par quels mécanismes l’Union européenne en était arrivée à mettre en place des normes comptables directement issues d’un organisme sis à Londres, l’IASB, et dépendant d’une fondation américaine. Il faut noter que le travail de l’IASB n’avait rien de secret et quand les entreprises et banques françaises ont découvert ces normes avec effroi, elles ne pouvaient s’en prendre qu’à leur défaut de veille. Ce qui n’a pas été le cas de toutes, loin s’en faut. Ces normes ont directement profité aux cabinets conseils en termes de formation et d’audit.
Aujourd’hui, la nouvelle Autorité des Normes Comptables créée début 2010 est chargée par le ministre de l’Economie de réfléchir et prendre sa place sur les nouvelles normes qui pourraient être proposées. C’est un début : en dehors du travail remarquable réalisé par l’AFNOR et quelques autres organisations, il est temps en France que l’on se préoccupe au plus haut niveau de l’incidence de toutes les normes internationales en cours d’élaboration, notamment dans les domaines financier, environnemental, de responsabilité sociale. En 2002, nous produisions un article dans Problèmes économiques sur la concurrence par les « normes morales ». La question n’a fait que se développer depuis...
Dans le mastère en Intelligence Economique et Management des Connaissances de SKEMA, nous sommes particulièrement attentifs à ces questions qui relèvent de l’intelligence économique internationale, c’est-à-dire de démarches discrètes et concurrentielles, pour plusieurs de leurs facettes. Nos étudiants y reçoivent une formation opérationnelle par les meilleurs experts, à la fois pour détecter et pour agir sur ces normes.
Claude Revel
Liens
Google Buzz : La Centralisation du Partage selon Google
Le Google nouveau est arrivé, et il va buzzer ! Google Buzz est le nouveau service de Google, et la firme de MoutainView se lance dans le web social avec brio. Le service permet une agrégation des différents services 2.0 auxquels sont inscrits les utilisateurs. Pour faire encore plus simple, c'est une version améliorée de FriendFeed avec une optimisation des techniques de partages, notamment avec l'intégration de la technologie Google Wave. Réponses instantanées et mise à jour en temps réels sont donc au rendez-vous, avec un rendu des plus agréables.
L'importance de cette nouvelle plateforme peut paraître assez anodine pour la plupart des utilisateurs. Mais l'intégration de Google Buzz dans Gmail est ce que l'on apelle une Killer Feature. En effet, la barrière des "Early Adopters" risque d'être rapidement franchie, et c'est cette dernière qui a causé tant de dommage à FriendFeed dans sa conquête du grand public.
Ainsi, il s'avère désormais simple de partager avec ses contacts des nouvelles, des informations, des articles et tout cela automatiquement grâce à ce hub. Mais le plus intéressant est surement à venir. En effet, Google Buzz permet de cibler ses mise à jour en fonction de groupes de contacts, et nous avons la possibilité d'être notifié par mail des nouveaux commentaire, et d'y répondre directement via Gmail grâce à un module intégré. Ces synergies entre les services Google créent réellement du sens et rendent Google Buzz compétitif.
Avec la future intégration de Google Buzz dans la suite Google Apps, les collaborateurs d'une entreprise pourront échanger via ce média et pourront cibler les destinataires pour plus d'efficience. La stratégie de la firme est donc assez claire : centraliser les usages autour de sa plateforme qui rencontre le plus de succès (Gmail), rendre l'expérience utilisateur plus riche et le partage plus intuitif avec de multiples fonctionnalités.
Et en moins de 24 heures, Gbuzz reçoit une critique très favorable, et les usages suivent. Avec tout ces outils de partage, il aussi falloir trouver du temps pour travailler !
En savoir plus :
- Présentation de Google Buzz sur Youtube
- "Google Buzz et les paramètres de vie privée" article "Le Monde" du 12 février 2010
- Article Officiel du blog Google sur Buzz
jeudi 25 février 2010
Quelle Intelligence Économique pour les professionnels de la finance?
Dans un contexte économique morose, complexe et marqué par une crise structuro - économico financière sans précédent, il serait intéressant de s'interroger sur les apports qu'offre l'Intelligence Économique aux professionnels des marchés bancaires et financiers afin d'anticiper les périodes récessives, mais surtout, quel est son rôle à jouer pour renouer avec la reprise sans pour autant tomber dans les excès de la spéculation, qui sont les prémices de la formation d'une crise.
1- Les apports de l'IE à l'instant t-1 et t (Collecte, Traitement et Diffusion de l'information):
- L'intelligence des marchés financiers: Tout décideur a besoin d'une information à valeur ajoutée pour décider puis pour agir. Par conséquent, un trader, acteur financier parmi d'autres, qui opère dans une salle de marché, doit disposer de la bonne information au bon moment afin de prendre la meilleure décision possible, tout en sachant qu'il n'existe pas de certitudes sur les marchés. Il faut apprendre à composer avec le risque.
- La gestion des risques, de manière générale, doit être appliquée par les banques et les assurances afin d'analyser les crédits à octroyer, et d'étudier les dossiers de financement. De plus en plus cette fois-ci, l'accent est mis sur la solvabilité des emprunteurs afin d'éviter un scénario catastrophe comme nous l'a rappelé la crise des subprimes.
- Le risque pays permet d'étudier la situation économique, financière, sociale et politique d'un pays à travers son aspect géographique. La situation est décryptée de manière très précise afin d'émettre des signaux faibles et lourds en direction des investisseurs désireux de s'implanter à l'étranger. Les informations collectées, traitées, analysées puis diffusées sont à la base des décisions des investisseurs institutionnels et privés.
- Public Affairs ou Relations Publiques, est une fonction stratégique pour les institutions et organismes bancaires et financiers. En effet, les marchés financiers sont très volatils et se montrent très réceptifs aux informations émises et reçues de la part des acteurs du marché. C'est la raison pour laquelle des rumeurs de démission du PDG d'un grand groupe, de délits d'initiés, de fraude, etc..., doivent vite être éteintes ou démenties afin de ne pas provoquer de panique sur les marchés.
- la rétrospective (t-1): connaître le passé, pour saisir le présent et maîtriser l'avenir. Les bilans conjoncturels des années précédentes doivent être analysés afin d'appréhender le présent et de mieux préparer l'avenir.
2- les apports de l'IE à l'instant t+1 (Construction et Anticipation)
- La prospective permet de mettre en place des scenarii d'évolutions possibles afin de les étudier minutieusement pour mieux les comprendre, et donc de mieux les envisager, s'ils venaient à se concrétiser.
Il faut donc que les professionnels de la finance s'efforcent de trouver un juste équilibre entre ces composantes de l'Intelligence Économique, afin de retarder l'échéance des bulles spéculatives, qui ne sauraient disparaître quelle que soit la situation, car elles s'inscrivent dans un système itératif, autoentretenu et probable, mais dont les conséquences peuvent être maitrisées.
Il convient de préciser également que l'Intelligence Économique intervient surtout en amont de l'ensemble des disciplines évoquées ci-dessus.
Youssef Benkirane
vendredi 12 février 2010
"Intelligence Economique: les pratiques de l'entreprise durable" par Claude Revel le 13 Février 2010 - Salon SMBG
Comme annoncé dans ce billet, vous pourrez ensuite venir vous renseigner sur la formation sur notre stand.
Compte rendu des 3e Assises de l'Intelligence Economique
jeudi 11 février 2010
MS Intelligence Economique et Management des Connaissances au salon SMBG
A SKEMA, nous avons constaté que les entreprises et organisations (fédérations professionnelles, services de l’Etat..) qui ont goûté à l’IE y reviennent toujours. Le besoin est donc là. Il faut aujourd’hui le faire s’exprimer. C’est pourquoi la Direction du MS entretient et développe ses relations avec les responsables économiques, au sein du nouveau pôle Intelligence Economique créé sur le Campus Paris. Par exemple, nos intervenants et partenaires comptent des représentants de secteurs économiques variés : pharmacie, aéronautique, luxe, assurances, agro-alimentaire, technologies de l’information… et des services de l’Etat compétents pour soutenir les entreprises. Par exemple aussi, nous travaillons avec les Conseillers du Commerce extérieur de la France, responsables d’entreprises tournés vers l’international en France et à l’étranger.
Notre but est de délivrer une formation complète, pertinente, indémodable, qui permettra à nos étudiants de valoriser leur formation pré-existante ou (plus difficile mais pas infaisable) de plonger directement dans le bouillon de l’IE !
Étudiants, cadres ou dirigeants, si vous êtes intéressés par la réalisation d'une formation de haut niveau en IE (formation labellisée par la Conférence des Grandes Écoles, avec sortie à Bac+6), n'hésitez pas à venir nous rendre visite au salon SMBG des meilleurs masters et 3e cycles, ce samedi 11 février 2010 à l'Espace Paris Est - Palais des Congrès - à Montreuil.
Claude Revel
Liens
- Site web du MS en Intelligence Economique et Management des Connaissances de SKEMA Business School
- Site SKEMA Business School (ex-CERAM/Esc Lille)
- Site de la Conférence des Grandes Ecoles
- Salon SMBG du 13 février 2010
- Page wikipedia de Claude Revel
- Annonce 3e assises de la formation en intelligence économique, sur ce blog
- Update 12 février: compte-rendu des 3e assises de la formation en intelligence économique sur le blog "intelligence économique et management des connaissances".
mercredi 10 février 2010
L'intelligence des risques: soutien ou moteur de l'innovation? Repenser le principe de précaution
Le principe de précaution, notion galvaudée, souvent mal comprise, fait actuellement l'objet d'une évaluation de sa mise en oeuvre par le Comité d'évaluation et de contrôle de l'Assemblée Nationale. Cette évaluation a été décidée par le Président Accoyer fin octobre 2009 et sera adoptée au cours du second trimestre 2010.
2) Plutôt que de travailler en réaction à la dénonciation des risques potentiels que la société voit en certains produits, agir plus en amont avant de mettre une innovation sur le marché et agir sur la perception des risques, leur acceptance par les citoyens, serait une possibilité pour intégrer de façon plus intelligente le principe de précaution.
Sources: Comité d'évaluation et de contrôle de l'Assemblée Nationale, voeux du Président Accoyer, Institut de l'entreprise.
François Vidal Castel
Pratiques de coopétition dans le secteur automobile
Dans le secteur automobile, les exemples de coopération entre constructeurs en compétition, c'est-à-dire de coopétition, ce sont multipliés avec succès depuis de nombreuses années : les Citroën Saxo apparue en 1996 avaient de nombreuses pièces mécaniques communes avec les Peugeot 106 de la même époque, on se souviendra aussi que la Seat Léon de 2000 fut présenté comme un clone de la Volkswagen Golf dont elle hérité du châssis et du moteur : c’était une golf recarrossé ! En 2010, les exemples de ce genre ce sont multiplier avec succès, le groupe Volkswagen étant à mon avis le meilleur exemple de coopétition entre marques appartenant au même groupe. Mais il faut aussi se souvenir de la société Sevel s.p.a conjointement créée par PSA Peugeot Citroën et Fiat Auto en 1978 : spécialisée dans la production de monospaces et d’utilitaires elle aura fait date dans le monde du secteur automobile en ce qui concerne la coopétition, un même véhicule (à 95 % identique) à été vendu sous 4 étiquettes différentes : Citroën Evasion + Peugeot 806 + Fiat Ulysse + Lancia Zeta.
En fait cette coopétition du secteur automobile au sens large à plusieurs facettes. En effet, lorsque l’on parle de développement produit, c’est verticalement qu’il y coopétition : les manufacturiers d’équipement d’origine peuvent travailler ensemble avec le même fournisseur tout en ayant des projets de développent produits différents car ceux-ci sont développés séparément d’un point de vu organisationnel. Lorsqu’un fournisseur travaille en même temps pour différents manufacturiers d’origine, le travail s’effectue en « chambres séparées » ce qui permet non seulement de protéger le droit de propriété intellectuelle des parties mais aussi de créer des solutions spécifique pour chacun des manufacturiers d’équipement d’origine. Il faut garder à l’esprit qu’en même temps les manufacturiers contribuent au développement d’un cœur de compétence chez le sous traitant en question notamment parce qu’ils permettent à certaines informations des projets de « transpirer » vers la base de donnés du sous traitant. Dans ce cas précis la coopétition est avantageuse pour les deux partis.
En termes stratégiques, la finalité de la coopétition est de faire progresser sa position concurrentielle au sein de son secteur (ici l’automobile) d’affaire à travers ce qu’il est convenu d’appeler des partenariats : on parle bien ici d’un avantage concurrentiel qui est sensé être durable. Selon Moore (1996) l’automobile est un des écosystèmes d’affaires privilégié de coopétition et ceci est lié aux évolutions récentes de l’information : la « coévolution » est devenue une nécessité pour pouvoir évoluer sous la forme d’une communauté stratégique. Aussi, si l’on se réfère à Guegen et Torrès et leurs points d’identification des caractéristiques des écosystèmes d’affaires, Volkswagen AG (Volkswagen, Audi, Seat, Skoda) est représentatif d’une coopétition qui à réussi et qui continue de réussir.
Gageons qu’à l’avenir les pratiques de coopétition du secteur automobile sont amenées à ce multiplier en ces temps de crise et de bouleversement du secteur qui profite malgré tout du fait que nous sommes à l’aire de l’économie de la connaissance, ce qui impacte directement les possibilités de coopétition.
Fabrice Maloney
Sources/en savoir plus:
- Adam M Brandenburger et Barry J.Nalebuff 1996
- Moore J.F. (1996), The Death of Competition – Leadership and Strategy in the Age of
Business Ecosystems, Harper Business. - "Coopetition Strategy: a new kind of interfirm dynamics for value creation" (pdf) par Giovanni Battista Dagnino et Giovanna Padula
L’iPhone va bientôt servir de billet de train
"Nous lancerons fin février ou début mars 2010 une deuxième version de l'application pour iPhone. Il sera alors possible de réserver et d'acheter son billet de train en bénéficiant d'un plus grand nombre de tarifs. Mais surtout de recevoir un code-barres qui servira de billet de train", annonce Pierre Alzon, directeur général adjoint de voyage-sncf.com. "Il faudra présenter le code-barres au contrôleur et une pièce d'identité", ajoute le responsable du site de la filiale de la SNCF.
Par ailleurs, cette application devrait être applicable à d'autres mobiles. Néanmoins, l'iPhone lance chaque jour de nombreuses applications. Il se peut donc que cette nouvelle application passe inaperçue.
Cette application devrait répondre à la nouvelle tendance "écolo" des consommateurs puisque grâce à cette petite révolution, l'impression de papiers devrait diminuer sensiblement. Par ailleurs, aux dires de certains analystes l'iPhone emcombrerait les réseaux mobiles.
Une question se pose alors, devons-nous continuer d'utiliser l'iPhone qui réunit toutes les possibilités inimaginables grâce à des milliers d'applications ou devrions-nous développer de nouvelles technologies qui accèléreraient les flux d'informations (conversations mobiles mais aussi meilleur débit internet)? Quoiqu'il en soit la technologie a de nombreux progrès à faire pour améliorer le débit de flux d'information.
Corinne Da SilvaSources:
- "Horaires et Résa transforme l'iPhone en billet de train" par Jean-Luc Goudet sur http://www.futura-sciences.com/ (25/12/2009)
- "L'iPhone remplacera bientôt le billet de train" par Marc Cherki sur http://www.lefigaro.fr/ (21/12/2009)
- "L'iPhone crée des bouchons sur les réseaux mobiles" par "B.F." sur http://www.lefigaro.fr/ (30/09/2009)
mardi 9 février 2010
Internet, nouveau marché rémunérateur
MyMajorCompany créée deux ans auparavant est un site qui permet d'investir sur de jeunes talents de la chanson comme Grégoire. Le financement privé est en forte croissance. Récemment un site web tennis-angels.com a été créé. Ce site aide des joueurs de tennis qui stagnent dans les derniers rangs du classement qui n’ont pas assez de moyens pour la plupart pour pour financer leur préparation. Par ailleurs, suite au succès de MyMajorCompany, de nouvelles entreprises ont surfé sur le même créneau comme KissKiss BankBank.
Désormais, toute personne disposant de vingt euros minimum pourra parrainer un tennisman. Si le tennisman parrainé atteint la barre du top 100 du classement, la personne pourra gagner de l’argent dans certains cas, car les sponsors recevront chaque année 30% des gains en tournoi du sportif au cours de la période d’accompagnement.
Les fans de sport pourront ainsi devenir le parrain d'un tennisman pour un montant minimum de vingt euros. Un pari qui peut s'avérer payant si le jeune prodige franchit la barre du top 100 du classement. Car au cours de la période d'accompagnement, les sponsors recevront chaque année 30 % des gains en tournoi du sportif. De plus, les tennismans pourront se faire connaître du grand public.
Autre filon, celui du financement privé sur internet des films. Ainsi, Touscoprod.com propose de financer des films. En échange, les internautes peuvent assister au tournage et donner leurs avis sur certaines décisions artistiques (casting, scènes, affiche, photos, etc.). Au bout de 3 ans, les internautes reçoivent 80% des bénéfices encaissés.
L’émergence de ces entreprises permet d’affirmer que nous allons vers un internet qui favorise les échanges monétaires. Internet devient petit à petit une autre alternative aux placements en bourse. L’internet s’avère être non seulement de plus en plus accessible à tous mais aussi, rémunérateur.
Corinne Da Silva
Sources :
- tennis-angels.com
- Article « L'internaute, un investisseur de plus en plus prisé » par Marion Brunet sur le lefigaro.fr (24/11/2009)
Google, une entreprise modèle en termes de Knowledge Management.
Google est une entreprise innovante dont la moyenne d’âge des employés avoisine les 30 ans et provenant de plus de 40 nationalités différentes. Cette entreprise est un exemple en termes de diversité culturelle. Cette entreprise a su évoluer dans un contexte de mondialisation et par conséquent, très concurrentiel. Mais qu’est-ce qui explique le succès de cette entreprise ? Nous pouvons en partie répondre à cette question par l’utilisation du Knowledge Management au sein de cette entreprise qui lui permet d’innover considérablement.
Le Knowledge Management permet de favoriser le partage d’information au sein d’une structure. L’application du Knowledge Management au sein de Google se fait par divers canaux :
- Open Space et confort des employés : Tout est fait pour que les informations, les idées émergent et soient partagées. Ainsi, l’Open Space favorise l’échange et le décor des pièces favorise l’émergence d’idées et tout ceci, dans une bonne ambiance générale.
- Un univers "enfantin" : en effet, non seulement certains espaces sont renommés mais en plus, l’entreprise a instauré des rampes et des toboggans pour que les employés s’y sentent bien.
- L’instauration à chaque étage d’une mini cafétéria offrant gratuitement des fruits frais, des gâteaux et des boissons. Par ailleurs, les employés peuvent prendre plusieurs pauses plus ou moins longues pour réfléchir à de nouvelles idées. De plus, les employés peuvent choisirent le type d’alimentation qu’il souhaite (brasserie, luxe, etc.)
- La stratégie du bien-être de ses employés : choix du nombre et du type d’écran (PC, Mac, Linux), salle de jeux avec baby-foot, posters géants des Beatles, salles de massage, coiffeur (pour lesquels les employés doivent payer une petite somme), garderie pour les enfants, gym, sauna, pièces de relaxation avec musique douce et aquariums... Les employés peuvent même emmener leurs animaux domestiques.L’objectif principal de Google est d’innover «Tout est fait pour encourager les employés à rester dans l'entreprise», selon Mathias Gref. Il ajoute que «la philantropie de Google, ce sont des conneries. Bien entendu, nous cherchons à gagner de l'argent. Mais cet argent nous permet de nous concentrer sur l'innovation. La monétisation n'est jamais le but premier.»
Corinne Da Silva
Sources/en savoir plus :
- Page wikipedia sur le Knowledge Management
- « Voyage au coeur du «Google way» par Samuel Laurent sur lefigaro.fr (23/10/2009).
vendredi 22 janvier 2010
L'audit, porte d'entrée de l'IE dans l'entreprise
Bien souvent les entreprises y arrivent à la suite de difficultés qu'elles rencontrent. Or l'audit constitue une mesure de contrôle et d'expertise largement admise et sollicitée par les sociétés. Dès lors ne pourraient-ont pas essayer de préconiser la mise en place d'un système d'IE à la suite d'un audit demandé par l'entreprise? M. Bernard Besson et Jean-Claude Possin recommandent en effet de réaliser des audits d'IE afin d'aider les entreprises à régler leurs problèmes tout en leur démontrant l'intérêt de posséder un système d'IE fiable et complet dans le but d'anticiper de futurs désagréments (1).
Cet audit, construit autour de 26 critères, permet de rationaliser l'IE et de la présenter aux entreprises non plus comme une discipline souvent floue et parfois même sulfureuse, mais comme un véritable moyen d'optimiser le fonctionnement de la société. Il s'agira en effet de faire apparaître les points faibles du cycle de l'information afin d'adopter un comportement proactif sur les problèmes que ces déficiences pourraient causer.
Aline Goletto
Les ONG, acteurs économiques d’influence mésestimés
La légitimité des ONG repose sur leur autorité, celle-ci n’est pas fondée sur des bases juridiques mais sur des bases éthiques et morales. En effet les ONG sont réputées pour avoir une bonne connaissance du terrain et sont de plus les mieux acceptées sur celui-ci du fait de leur neutralité. La popularité des ONG vient du fait que les aspirations qu’elles soutiennent sont très répandues.
Par ailleurs du fait de leur professionnalisme, elles sont accréditées de l’expertise reconnue des scientifiques. Mondialement représentées, elles ont un réseau d’influence international. Elles sont capables de faire capoter des négociations par leur pouvoir de mobilisation et de lobbying.
Leurs missions est de sensibiliser et mobiliser le grand public aux importants débats de notre société (la sécurité alimentaire, le climat, la pénurie d’eau potable...). Les ONG ont fortement contribué à l'apparition de l’esprit citoyen ¹.
Les ONG font beaucoup de lobbying auprès des instances de référence et sont aussi habilitées à faire des expertises et des interventions sur le terrain.
Bien souvent, des institutions (entreprises ou associations) réalisent des partenariats avec des ONG pour mener des études d'intérêt privé ou non.
Les collaborations peuvent se faire à plusieurs nivaux : le partenariat se met en place sous forme de veille, d’évaluation ou encore de concertation (mise en place de dialogue constructif).
Ces organismes prennent de plus en plus part aux processus de développement économique et social des pays. Les ONG ont un rôle officieusement de contrôle des autres acteurs de l’économie (Etats, entreprises) en utilisant la technique du «naming & shaming»¹ Cependant, les lois et règlements des États concernant les ONG sont très divers et sont parfois susceptibles d’entraver leurs activités et leur croissance.
Les ONG sont devenues acteurs à part entière du travail multilatéral, de la reconstruction et du développement à l’influence normative. Elles ont une forte capacité à créer des normes, ce qui a un impact direct sur la vie internationale. Ainsi l’impact des ONG sur les décisions et négociations internationales se fait de plus en plus sentir ¹.
Le rôle de contre-pouvoir est assuré par les ONG d’où le risque de manipulation à des fins plus ou moins avouables. Il est donc nécessaire que les activités des ONG soient parfaitement transparentes.
Les ONG sont devenues de véritables acteurs de la mondialisation : centres de réflexion, lieux de production d’idées, de normes et d’influence. Les entreprises devront donc apprendre à s'en faire des alliées et travailler en équipe afin que les normes qu'elles façonneront soient en leur faveur.
Johanna Mimouni
¹.Revel, La Gouvernance mondiale à commencé, Ellipses Edition Marketing, 2006
http://www.amazon.fr/gouvernance-mondiale-commenc%C3%A9-Acteurs-influences/dp/2729828478 (suggestion)
Le Chili a fait son entrée dans l'OCDE
Le Chili deviendra ainsi le 31ème état membre de l'organisation, souvent qualifiée de "Club des pays riches" et crée à la fin de la Seconde guerre mondiale pour piloter la mise en œuvre du Plan Marshall. Il sera le premier pays d'Amérique du sud à en faire partie et à profiter de l'influence grandissante de cette organisation internationale.
Rappelons brièvement comment l'influence de l'OCDE s'exprime.
L'OCDE mène des études à la demande de ses états membres et publie des rapports accessibles au grand public sur les grandes questions liées à la globalisation, en particulier en matière de transparence. Elle propose dans ses publications des solutions et fait des préconisations.
Les états membres de l'OCDE répondent à des impératifs communs et partagent des problématiques économiques et sociales. Le programme de l'OCDE sur l'avenir a pour mission d'identifier celles de long terme, jouant ainsi un rôle de think tank pour ces pays et participant à une certaine harmonisation politique.
L'influence de l'OCDE relève de la "soft" law et s'exprime par la construction de normes, en matière de lutte contre la corruption et d'échange d'informations financières et fiscales pour favoriser la levée du secret bancaire par exemple.
Par une récente réforme de son financement, les états membres de l'OCDE ont réaffirmé leur intention de s'appuyer sur l'organisation afin, notamment, d'étendre leur influence sur les pays non membres.
Dès lors, que penser de l'adhésion du Chili ?
Premièrement, le Chili pourrait servir de vitrine pour l'organisation dans une zone où le développement des gauches inquiète les pays libéraux. Le pays a notamment fait beaucoup d'efforts en matière de transparence financière, de lutte contre la corruption (noté 6,7 par l'indice de perception de Transparency International. La France est à 6,9) et de coopération internationale contre les différents trafic qui touchent l'Amérique du sud.
Ensuite, l'OCDE pourrait ainsi avoir une meilleure connaissance des activités du MERCOSUR, organisation dont le Chili n'est pas membre mais associé.
Les prochaines adhésions à l'organisation devraient être celles de l'Estonie, la Slovénie, la Russie et Israël.
Sources: OCDE, Rapport d'étape de l'OCDE(pdf), Institut des Hautes Etudes de l'Amérique Latine, La Tribune, Transparency International
François Vidal-Castel
vendredi 15 janvier 2010
Synthèse des prévisions en sécurité informatique pour 2010
Cet article propose une synthèse au travers d'une sélection de rapports publiés par les éditeurs d’anti-virus Websense, F-Secure, CA, Trend-Micro, Symantec, Kaspersky, BitDefender mais aussi par le blog d’actualité Lumension. Si dans l’ensemble les informations données dans les différents rapports vont dans le même sens, il existe aussi des divergences de vue notables.
Commençons par les points de convergence. Sans surprise, le web 2.0 et en particulier les réseaux sociaux seront la cible privilégiée des attaques informatiques et ce à double titre :
- En tant que vecteur d’attaques, via des applications web piégées ;
- En tant que support d’attaques, via les moteurs de recherche indexant leur activité pour dérober des informations nécessaires pour mener des investigations d'ingénierie sociale.
L’hacktivisme (attaques à but politique ou idéologique) vont viser plus souvent des sites web 2.0 très visibles en premier lieu Twitter. Les adresses URL raccourcies utilisées par ce dernier pourraient dissimuler des redirections silencieuses (phishing) pour amener n’importe quel l’utilisateur vers un site déterminé précise Symantec. Les nouvelles plates-formes comme Google Wave devraient également être visées.
Concernant les systèmes d’exploitation, les pronostics vont bon train pour savoir lesquels vont s’attirer les foudres des pirates et ceux qui seront épargnés et ce qu’ils soient fixes ou mobiles. Evidemment ces pronostics dépendent principalement de la part de marché que détient chacun d’entre eux. Et à ce petit jeu, Windows 7 et Windows mobile se retrouvent en première ligne mais aussi de plus en plus Mac OS X et l’Iphone, tendance qui devrait se confirmer en 2010. BitDefender pense que des systèmes mobiles plus confidentiels tels Android pour Google et Maemo pour Nokia (tous deux basés sous Linux) s’en tireront sans trop de dégâts.
Au rang des nouvelles tendances en matière d’attaques, le black Search Engime Optimization (manipulation des résultats renvoyés par les moteurs de recherche) intéresse de près les pirates. En surfant sur une annonce médiatique ou en inventant leur propre rumeur, ils peuvent positionner en tête des résultats renvoyés par les grands moteurs de recherche des sites préalablement piégés. La manipulation de ces résultats afin d'attirer les masses vers des sites infectieux devrait se développer en 2010. F-secure précise que des attaques géolocalisées sur les résultats renvoyés par les moteurs de recherche sont également possibles.
Pour finir, signalons un sujet sur lequel les avis divergent : les attaques virales. Les attaques virales seront de moins grande envergure et plus ciblées d’après Trend Micro alors que CA prévoit une nouvelle épidémie à large échelle. Trend Micro estime que le pouvoir infectieux du ver Conficker de cette année n'avait rien à voir avec celle de ses illustres prédécesseurs (Slammer en 2003 et Code Red en 2001) et qu'il s'agissait d'une attaque organisée alors que les vers précédents étaient le produit d’initiatives individuelles. En clair, Trend Micro prévoit des attaques développées plutôt en groupe qui seront géographiquement plus localisées et/ou concerneront des machines aux caractéristiques très spécifiques. Quant à la protection contre ces attaques, Symantec et Lumension ont un discours qui tranche avec le reste du monde de la sécurité : les anti-virus sont obsolètes et de surcroît facilement désactivables. En effet, les vers informatiques sont désormais capables de transformer leur apparence mutant comme le font les virus biologiques ce qui déjoue le mécanisme d’identification de ces attaques employés dans la plupart des anti-virus. Ces vers mutants sont certes marginaux pour l’instant mais s’ils se démocratisaient, de nombreux systèmes informatiques se retrouveraient en grand danger.
De nouveaux logiciels pour contrer les vers informatiques ? C’est peut-être cela l’avenir de la sécurité en 2010.
Sébastien Chainay
mercredi 6 janvier 2010
Le Teorem de Thalès présenté à la plus haute autorité de l'Etat.
Ce téléphone, dont la production est prévue actuellement à 20 000 unités, utilise les dernières technologies de cryptographie pour les télécommunications. Il permet les appels en mode "secret défense" sur tous les réseaux, fixe (dont la voix sur IP) et mobiles (UMTS, GPRS, GSM, EDGE) et sera réservé à l'usage des hautes personnalités de l'Etat, des hauts officiers et à certains personnels de l'OTAN.
La France est le seul pays avec les Etats-Unis à s'être doté d'une telle technologie qui calme les craintes liées à l'utilisation de divers smartphones par ses dirigeants. Les failles de sécurité de ces derniers avaient été particulièrement décriées depuis l'investiture de Barack Obama en janvier 2009 et la société canadienne RIM, fabricante du Blackberry fut confrontée à des attaques en termes d'image.
Teorem n'est pour le moment pas destiné à être vendu aux acteurs privés. La communauté des praticiens de l'Intelligence Economique devrait appeler de ses vœux l'entrée d'une telle technologie sur le marché. Elle pourrait en effet permettre de mieux se protéger des vendeurs d'écoute, entre autres.
François Vidal-Castel
Sources: Thalès, Le point, abc news, 01net.