dimanche 14 juin 2009

L'Inde, futur modèle de propreté?

Quelques temps après la sortie de la Nano, GM annonce la sortie prochaine d'une voiture amélioreé, destinée également au marché Indien. Les constructeurs automobiles voient donc ici une réelle opportunité.

Seulement, si les objectifs de vente de ces véhicules sont réellement atteints, l'Inde sera propulsée au premier plan au niveau des émissions en carbone.

Faut-il ainsi choisir entre la protection de la planète et le confort de la population?

Des think tanks tels que le Malini Mehra's Centre for Social Markets pensent que c'est le moment d'enclencher une action globale. La Tata Nano est certes une révolution, mais l'on pourrait faire encore mieux: une Nano électrique. Une voiture qui se rechargerait à l'énergie solaire, pendant que son propriétaire serait au travail. Une solution corollaire serait un club permettant aux utilisateurs de se déplacer avec ce genre de véhicules sans en être les propriétaires. Rendant le transport encore plus accessible, cette option serait idéale. En effet, ce type d'utilisateurs conduisent moins que d'autres, car ils n'éprouvent pas le besoin de "rentabiliser" leur investissement. Le véhicule est ainsi conduit simplement lorsque le besoin s'en fait.

L'Inde, avec sa force démographique, peut être un pays menaçant ou prometteur sur le point de vue écologique. Elle pourrait devenir un des pays les plus polluant du monde. Mais elle pourrait également devenir un exemple du transport durable au XXIè siècle, et réaliser des entrées importantes en vendant ses crédits carbones.

Le moment est venu de prendre une décision...

Source: Sunday Times of India, 14 Juin 2009.

Poulad Djamali

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